Les freins, la chaîne, les rayons et les jantes du vélo électrique sont particulièrement sollicités ; il est donc essentiel de les contrôler et de les entretenir à intervalles réguliers tout comme il faut également accorder une attention toute particulière à la batterie.
Ceci étant dit, du point de vue de la sécurité, ce sont avant tout les freins qui jouent un rôle majeur, c’est pourquoi nous commencerons nos conseils avec eux.
La grande majorité des vélos électriques sont équipés de freins à disque. Il est recommandé de les ajuster à intervalles réguliers au niveau des poignées.
Les plaquettes de frein des freins à disque tiennent facilement 1 500 km, voire plus. Cependant, si vous utilisez une remorque ou roulez en montagne, cette distance se réduit à 1 000 km ou moins ! Une fois ce stade atteint, les plaquettes sont usées et ne freinent plus.
A l’atelier, nous vous montrerons comment ajuster vos freins au niveau des poignées. Nous vous recommandons de venir y faire changer vos plaquettes car l’ajustement des pistons n’est pas une opération aisée.
Attention : Soyez prudent lorsque vous huilez et graissez la chaîne et le dérailleur ! Veillez à ne jamais appliquer de graisse sur les disques et plaquettes de frein. Utilisez un spray anti-crissement si les freins font du bruit par temps froid en hiver.
Une chaîne sale vieillit très rapidement, c’est pourquoi il est recommandé de la nettoyer tous les 300 à 400 km. Le sable et la saleté sont faciles à éliminer avec des nettoyants pour chaine.
La durée de vie d’une chaîne dépend de l’utilisation faite du vélo : elle est comprise entre 1 000 et 1 500 km, voire beaucoup moins si vous tirez une remorque de transport ou une remorque pour enfants. Au delà de ce kilométrage, la chaîne se détend et les dents du plateau et du pignon s’usent de plus en plus rapidement. Si vous roulez avec une chaîne lâche, l’usure va atteindre les pignons et les plateaux. Les dents usées n’entraîneront plus correctement dans la chaîne et il ne sera plus possible de changer de vitesse. Veillez donc à changer la chaîne dans les temps avant que cela ne coûte encore plus cher.
À l’atelier, nous mesurons la chaîne avec une jauge et vous formulons les recommandations pour le remplacement.
Attention : Nous vous recommandons d’essuyer plusieurs fois la chaîne avec un chiffon propre et sec jusqu’à ce que le métal brille. Utilisez ensuite une huile appropriée, (fluide ou épaisse selon le type d’utilisation). Selon le type de produit (indications sur le flacon), l’huile devra être appliquée sur la partie supérieure, latérale ou inférieure des maillons. Gardez toujours en tête qu’il vaut mieux huiler la chaîne peu que trop, au risque d’attirer trop de saletés.
Franchir les bordures de trottoir ou des aspérités à vitesse élevée est préjudiciable aux rayons et aux jantes.
Il peut arriver qu’un rayon se desserre ou casse… La roue commence alors à se voiler. Les rayons qui ne sont plus correctement fixés cèdent avec la pression. Une clé à rayons permet de resserrer soi-même les rayons lâches.
A l’atelier, nous réparons les rayons cassés ou les roues voilées à l’aide d’un support de centrage nécessaire pour axer correctement la roue. Pour éviter tout endommagement des rayons et des jantes, veillez à gonfler régulièrement et correctement les pneus. Pour cela, utilisez une pompe à manomètre qui indique la pression exacte (la pression nécessaire – ou maximale – est indiquée sur le pneu).
Astuce : Des pneus trop peu gonflés présentent un risque élevé et ne protègent plus les rayons contre les chocs et les secousses. Une pompe à manomètre de qualité correcte coûte environ 50 € (c’est un investissement qui en vaut la peine, permettant de gonfler parfaitement des pneus en quelques minutes).
RDV EN BAS DE PAGE POUR NOTRE FOCUS SPECIAL SUR LES BATTERIES !
Si une batterie correctement positionnée bouge de manière inhabituelle, mieux vaut se rendre à l’atelier. La plupart des fixations peuvent être ajustées. Nous vous montrerons comment faire et appliquerons, si nécessaire, une graisse spéciale sur les contacts.
Entreposage/dispositions à prendre: si le vélo électrique n’est pas utilisé pendant une durée prolongée (par exemple en hiver), mieux vaut le mettre à l’abri, idéalement dans une pièce légèrement chauffée en hiver. Si le vélo électrique devait rester à l’extérieur, nous vous recommandons de le couvrir avec une protection contre la pluie, de l’emmitoufler dans son « pyjama » et de retirer la batterie. Stockez celle-ci à une température entre 14 et 20° C. Notez que toute batterie non utilisée durant une période prolongée (plus de 6 mois) se décharge d’elle-même.
Attention : Ne jamais manipuler vous-même la batterie ! Retournez aussitôt en magasin toute batterie qui chauffe fortement durant la charge !
La grande majorité des vélos électriques sont équipés de freins à disque. Il est recommandé de les ajuster à intervalles réguliers au niveau des poignées.
Les plaquettes de frein des freins à disque tiennent facilement 1 500 km, voire plus. Cependant, si vous utilisez une remorque ou roulez en montagne, cette distance se réduit à 1 000 km ou moins ! Une fois ce stade atteint, les plaquettes sont usées et ne freinent plus.
A l’atelier, nous vous montrerons comment ajuster vos freins au niveau des poignées. Nous vous recommandons de venir y faire changer vos plaquettes car l’ajustement des pistons n’est pas une opération aisée.
Attention : Soyez prudent lorsque vous huilez et graissez la chaîne et le dérailleur ! Veillez à ne jamais appliquer de graisse sur les disques et plaquettes de frein. Utilisez un spray anti-crissement si les freins font du bruit par temps froid en hiver.
Une chaîne sale vieillit très rapidement, c’est pourquoi il est recommandé de la nettoyer tous les 300 à 400 km. Le sable et la saleté sont faciles à éliminer avec des nettoyants pour chaine.
La durée de vie d’une chaîne dépend de l’utilisation faite du vélo : elle est comprise entre 1 000 et 1 500 km, voire beaucoup moins si vous tirez une remorque de transport ou une remorque pour enfants. Au delà de ce kilométrage, la chaîne se détend et les dents du plateau et du pignon s’usent de plus en plus rapidement. Si vous roulez avec une chaîne lâche, l’usure va atteindre les pignons et les plateaux. Les dents usées n’entraîneront plus correctement dans la chaîne et il ne sera plus possible de changer de vitesse. Veillez donc à changer la chaîne dans les temps avant que cela ne coûte encore plus cher.
À l’atelier, nous mesurons la chaîne avec une jauge et vous formulons les recommandations pour le remplacement.
Attention : Nous vous recommandons d’essuyer plusieurs fois la chaîne avec un chiffon propre et sec jusqu’à ce que le métal brille. Utilisez ensuite une huile appropriée, (fluide ou épaisse selon le type d’utilisation). Selon le type de produit (indications sur le flacon), l’huile devra être appliquée sur la partie supérieure, latérale ou inférieure des maillons. Gardez toujours en tête qu’il vaut mieux huiler la chaîne peu que trop, au risque d’attirer trop de saletés.
Franchir les bordures de trottoir ou des aspérités à vitesse élevée est préjudiciable aux rayons et aux jantes.
Il peut arriver qu’un rayon se desserre ou casse… La roue commence alors à se voiler. Les rayons qui ne sont plus correctement fixés cèdent avec la pression. Une clé à rayons permet de resserrer soi-même les rayons lâches.
A l’atelier, nous réparons les rayons cassés ou les roues voilées à l’aide d’un support de centrage nécessaire pour axer correctement la roue. Pour éviter tout endommagement des rayons et des jantes, veillez à gonfler régulièrement et correctement les pneus. Pour cela, utilisez une pompe à manomètre qui indique la pression exacte (la pression nécessaire – ou maximale – est indiquée sur le pneu).
Astuce : Des pneus trop peu gonflés présentent un risque élevé et ne protègent plus les rayons contre les chocs et les secousses. Une pompe à manomètre de qualité correcte coûte environ 50 € (c’est un investissement qui en vaut la peine, permettant de gonfler parfaitement des pneus en quelques minutes).
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Si une batterie correctement positionnée bouge de manière inhabituelle, mieux vaut se rendre à l’atelier. La plupart des fixations peuvent être ajustées. Nous vous montrerons comment faire et appliquerons, si nécessaire, une graisse spéciale sur les contacts.
Entreposage/dispositions à prendre: si le vélo électrique n’est pas utilisé pendant une durée prolongée (par exemple en hiver), mieux vaut le mettre à l’abri, idéalement dans une pièce légèrement chauffée en hiver. Si le vélo électrique devait rester à l’extérieur, nous vous recommandons de le couvrir avec une protection contre la pluie, de l’emmitoufler dans son « pyjama » et de retirer la batterie. Stockez celle-ci à une température entre 14 et 20° C. Notez que toute batterie non utilisée durant une période prolongée (plus de 6 mois) se décharge d’elle-même.
Attention : Ne jamais manipuler vous-même la batterie ! Retournez aussitôt en magasin toute batterie qui chauffe fortement durant la charge !
Pour que la batterie tienne plus longtemps
La plupart des vélos électriques sont alimentés par des batteries lithium-ions, car celles-ci n’ont pas un effet de mémoire comme les batteries au plomb.
Elles peuvent être rechargées après chaque utilisation. Notez que les cycles de charge, la température et le stockage influent sur leur durée de vie.
Que révèlent les indications figurant sur les batteries et les appareils de charge ? Les batteries pour vélos électriques fournissent un courant continu (DC), mais se rechargent avec un courant alternatif (AC) et un transformateur sur secteur à 220 V. La charge s’effectue via un appareil de charge spécifique à chaque fabricant et la prise correspondante. il existe des prises à trois broches de 36 V qui permettent de recharger la batterie sur le vélo.
Décryptage des symboles avec un cas concret
1. Batterie de type lithium-ions, ici lithium-manganèse (le type spécifique n’est pas toujours mentionné)
2. Capacité nominale en Ah (ampère-heure) : indication sur la durée de vie de la batterie. Plus ce chiffre est élevé, plus la durée de vie est longue
3. Tension en V (volts) : capacité de travail de la batterie.
4. Énergie en Wh (watt-heure) : le produit de la capacité nominale par la tension indique la mesure de l’énergie stockée. Plus ce chiffre est élevé, plus la batterie est puissante (ex: 350 Wh = puissance moyenne, 500 Wh = forte puissance et au delà de 750 Wh = puissance)
5. Numéro de modèle : ce numéro est très important car l’appareil de charge et la batterie doivent être parfaitement compatibles
6. Input : indique la tension du réseau (aux USA 110 V !), la fréquence du secteur en Hz et la puissance maximale qui peut être stockée en W (watts)
7. Veille : consommation d’électricité sur le secteur en W (sans consommation de charge). Ici, l’appareil de charge consomme 12 W/jour lorsqu’il est branché sur le secteur sans être utilisé
8. Output : indique quelle peut être la tension (ici 42 V) du courant alternatif (DC) sortant et son intensité (ici 3 A)
9. La tension requise pour recharger la batterie est généralement indiquée sur la face avant. Elle est déterminante ! Les indications concernant la puissance du moteur en W ne figurent pas ici, il vous faut les consulter directement sur le site Web du fabricant.
Tout comme les freins à disque, la batterie doit, elle aussi, être « rodée ».
Pour ce faire, il vous faut suivre les indications du fabricant (par exemple, décharger la batterie à 0% lors des trois premiers cycles de charge).
D’autres règles s’appliquent pour les utilisations ultérieures.
Charge: pour ne pas trop « stresser » la batterie après sa mise en service, il ne faut pas rouler jusqu’à atteindre 0% de sa capacité, mais 25% par exemple. Ceci augmente le nombre potentiel de cycles de charge.
La température joue un rôle prépondérant lors de la charge : une température ambiante est idéale (entre 18 et 25 °C – indication du fabricant : 0-40 °C). Recharger une batterie lorsque la température des cellules est très basse (< 0 °C) l’endommage en raison des fortes tensions règnent à l’intérieur. C’est pourquoi, l’hiver, veillez d’abord à la rentrer à l’intérieur afin d’attendre qu’elle se soit légèrement réchauffée.
Une batterie peut être entièrement chargée et déchargée de 500 à 1 300 fois selon le produit et le fabricant. Elle est usée à partir du moment où elle fournit moins de 70-80 % de sa capacité de stockage, cette capacité diminuant ensuite très rapidement (ce qui peut déjà être le cas quatre ans après).
Lorsque sa capacité tombe en dessous de 60 %, la batterie peut être contrôlée dans notre atelier. Sa durée de vie dépend des habitudes de charge, du type de conduite et de la température de charge/décharge. Il est possible qu‘au bout de quatre à cinq ans la batterie ait fortement perdu en puissance et n’atteigne plus la portée initiale. C’est un phénomène naturel dû à l’usure.
La batterie ne doit être remplacée pour des raisons techniques que lorsque sa portée s’effondre littéralement et/ou diminue soudainement (à environ 30%).
Lorsque vous prévoyez l’achat d’une nouvelle batterie, prenez en compte les points suivants :
•pour les « navetteurs », il est judicieux d’acquérir une deuxième station de charge et de l’installer sur son lieu de travail
•le temps d’attente : la durée de livraison peut parfois être conséquente, notamment pour les anciens modèles de vélos électriques (de 2 semaines à 3 mois), ceci étant dû au fait que les batteries sont toujours fabriquées rechargées pour ne pas être entreposées inutilement.
•le délai de livraison : en moyenne 6 à 8 semaines
•le recyclage : rapportez toujours une batterie usagée au magasin ou à un point de collecte
•n’oubliez pas : un pneu insuffisamment gonflé augmente la résistance au roulement, donc veillez à gonfler correctement vos pneus et ménagez ainsi votre batterie !
Les mêmes règles s’appliquent à la conduite qu’à la charge. Plus vous êtes assisté par la batterie, plus celle-ci est stressée. Des batteries utilisées régulièrement ont donc une longévité bien plus importante que celles utilisées sporadiquement et intensivement.
Quel comportement de conduite adopter en hiver ? Si le vélo électrique a été exposé au froid pendant un certain temps, par exemple à la gare, veiller à ne pas accélérer tout de suite à plein régime et à ne pas faire appel à l’assistance maximale, mais démarrez avec une faible assistance au pédalage. Un conseil : il peut être utile, au cœur de l’hiver, d’emmitoufler la batterie dans une housse en néoprène afin de la protéger de l’humidité et d’un refroidissement trop rapide.
Sachez que, tout comme les basses températures, les hautes températures endommagent également la batterie. Il est donc conseillé de la retirer du vélo non seulement au cœur de l’hiver, mais aussi l’été. Ceci s’applique tout particulièrement aux batteries de couleur noire, car la température ne doit pas dépasser 50 °C (indication du fabricant en général max. 60 °C). Lorsque le vélo est inutilisé en hiver, rechargez la batterie selon les indications du fabricant avant de la stocker (50 % p. ex. chez Bosch). Ne laissez pas la batterie branchée sur l’appareil de charge durant toute la période de stockage et ne l’entreposez surtout pas à proximité de liquides ou de produits facilement inflammables comme de l’essence ou du papier usagé.
Avec l’âge, toutes les batteries et accumulateurs perdent de leur capacité, dans certains cas jusqu’à la décharge profonde. La tension tombe alors en dessous de la tension de décharge nécessaire (tension de cellule < 2,5–3,3 volts). Il n’est plus possible de recharger ces batteries car elles ne se « réveillent plus ». Pour éviter la décharge profonde, chargez la batterie après environ deux mois.
Exception faite des batteries dotées d’un système de gestion spécial (BMS) tel que « DeepSleep ». Celles-ci peuvent être stockées 12 à 18 mois sans devoir être chargées entre-temps. La décharge profonde concerne avant tout les produits bon marché et n’aura plus qu’une importance mineure au cours des années à venir. Aujourd’hui déjà, Bosch indique une durée d’entreposage possible de 12 mois, voire plus.
Des dépôts sur les contacts de la batterie tels que rouille ou salissures lui sont particulièrement préjudiciables. Il faut donc impérativement la stocker au frais et au sec à une température de 10 à 20 °C. Les contacts peuvent être nettoyés avec un chiffon sec et propre puis enduits d’une graisse spécialement prévue à cet effet.
Vérifiez régulièrement que la batterie est correctement fixée et qu’il n’y a aucun jeu. Si c’est la cas, venez nous voir à l’atelier. Voir également L’entretien des vélos électriques dans notre atelier.
Accidents ou endommagement : la batterie chauffe fortement lors de la charge ? Y a-t-il eu un accident ? La batterie est-elle tombée par mégarde ? Dans ce cas : rendez-vous à l’atelier ! Ne manipulez jamais vous-même la batterie, surtout lorsqu’elle est endommagée. Une batterie endommagée est très dangereuse, tant pour le conducteur que pour les autres !
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